Zo'n crash is natuurlijk een kant van het verhaal, maar vandaag vind je op heel wat websites boeiende kanttekeningen. Want de vraag die zich toch overal opdringt is: Waarom heeft men dit niet eerder gemeld? En natuurlijk: Wie zijn de grote winnaars en verliezers? Eén verliezer kennen we wel. !!!!! Ik wilde deze posting in mijn oude EADS draad posten, maar dat gaat jammer genoeg niet . Kan nog steeds niet geopend worden. Maar d'r wordt aan gewerkt door IEX. Ik ontving ook nog medeleven van de heer Okkerse...(!!) Blijft dus ook hier goed de zaken volgen.
Enfin : Arnaud Lagardère verkocht uit papa's ergfenis zomaar even 7,5 procent van EADS, pakweg twee maand geleden. Zit nog voor 7,5 procent in EADS. En wist hij nou iets. neen helemaal hatstikke niets. Dus ik ben dan toch ook niet de enige die van niks wist....
Wel waren er vorige maand op Duitse websites berichten te lezen dat de fabrieken waar ze die Airbussen bouwen met een enorm tekort aan ingenieurs zitten en men ze uit India etc. naar Duitsland wilde halen. Dat was , achteraf gezien, natuurlijk wel een teken. Maar dan toch eigenlijk het enige.
Zeker de moeite om te zien hoe in verschillende landen totaal verschillend op die crash gereageerd wordt. Want de Britten wilden net verkopen en hadden dus beter net als Lagardère een paar maandjes eerder verkocht....
Reuters le 15/06/2006 13h15
Lagardère parle de crise grave à EADS et plaide l'ignorance
PARIS (Reuters) - Arnaud Lagardère juge qu'EADS est confronté à une crise majeure et indique qu'il n'avait aucune information sur les problèmes qui ont entraîné de nouveaux retards dans le programme A380 quand il a décidé de vendre en avril la moitié de la participation du groupe Lagardère dans le groupe franco-allemand d'aéronautique, de défense et d'espace.
Dans une interview publiée jeudi par Le Monde, le coprésident du conseil de surveillance d'EADS déclare d'autre part qu'il ne veut pas "surréagir et faire tomber des têtes pour faire plaisir au marché".
Mais le gérant-commandité du groupe Lagardère, qui conserve 7,5% d'EADS, ajoute que la question est "de savoir si le patron d'Airbus (NDLR - l'Allemand Gustav Humbert) était au courant de la situation en interne".
Prié de dire s'il maintenait sa confiance à Noël Forgeard, aujourd'hui co-président exécutif d'EADS après avoir dirigé jusqu'à début 2005 la filiale Airbus, il répond : "Je n'ai pas pour habitude de ne pas être solidaire de mes équipes et c'est une discussion que j'aurai avec Manfred Bischoff", avec lequel il partage la présidence du conseil de surveillance d'EADS.
"Il n'est pas question de faire payer un lampiste", dit-il encore.
L'annonce par Airbus d'un nouveau retard dans le programme de son très gros porteur A380 a fait plonger mercredi en Bourse le titre EADS, le groupe ayant annoncé que ces problèmes impacteraient son résultat opérationnel de 500 millions d'euros par an sur la période 2007-2010.
PLONGEE EN PROFONDEUR
"Nous sommes face à une crise majeure et je me mets à la place des actionnaires et des analystes qui ne comprennent pas ce nouveau retard", indique Arnaud Lagardère.
"Avant de sanctionner qui que ce soit, nous allons faire une plongée en profondeur dans le groupe pour voir d'où viennent les problèmes de fabrication. Nous en avons déjà localisé certains", ajoute-t-il.
A propos de la vente de la moitié (7,5%) de la part de Lagardère Groupe dans EADS intervenue en avril, il souligne que l'opération était l'aboutissement d'un long processus mené en parallèle avec le partenaire allemand DaimlerChrysler et qu'il ignorait alors tout des difficultés du programme A380.
"Si nous avions été malhonnêtes, ce n'est pas 7,5% du capital que nous aurions vendu, mais la totalité. J'ai le choix de passer pour quelqu'un de malhonnête ou d'incompétent, qui ne sait pas ce qui se passe dans ses usines. J'assume cette dernière version", dit-il encore.
Arnaud Lagardère souligne encore que les équipes d'Airbus, rencontrées en mai, n'avaient fait état d'aucun élément en leur possession permettant de conclure à de nouveaux décalages de livraisons pour l'A380 et que la même réponse avait été faite début juin aux analystes financiers par des responsables d'EADS.
"De même, le britannique BAE Systems, qui est actionnaire (à 20%) d'Airbus et membre du conseil d'administration n'a jamais été informé de ces problèmes industriels", relève-t-il.
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